LES DIX POINTS CLÉS DE LA SÉQUENCE DIPLOMATIQUE
1. La manœuvre algérienne au Conseil de sécurité échoue face à une large majorité
2. Les amendements proposés sont rejetés malgré un intense lobbying de dernière minute
3. Washington maintient une ligne ferme et refuse toute modification substantielle
4. Paris mobilise son réseau diplomatique pour contrer l’offensive algérienne
5. Moscou adopte une position en retrait, se limitant à une abstention
6. Les consultations bilatérales USA-Algérie ne permettent pas de compromis
7. La demande de huis clos est perçue comme une manœuvre dilatoire
8. Le groupe africain se divise sur les amendements proposés
9. La question des droits de l’homme se retourne contre ses initiateurs
10. La dynamique internationale favorable au Maroc se confirme
LES DESSOUS D’UN VOTE HISTORIQUE
(Correspondance de New York – 31 oct)
La tentative algérienne de modifier substantiellement la résolution sur le Sahara a échoué aujourd’hui au Conseil de sécurité, selon des sources diplomatiques de premier plan.
Les deux amendements proposés par Alger ont été rejetés à une large majorité, malgré un intense lobbying de dernière minute auprès des membres non-permanents du Conseil.
Les États-Unis, en tant que porte-plume, ont maintenu une position ferme face aux pressions, refusant toute modification substantielle du texte initial.
La France a joué un rôle déterminant dans les coulisses, mobilisant son réseau diplomatique pour contrer les amendements algériens, confie une source proche du dossier.
La Russie, traditionnellement alignée sur les positions algériennes, a adopté une posture plus nuancée, limitant son soutien à une abstention symbolique.
Les consultations bilatérales entre Washington et Alger, menées jusqu’à la dernière minute, n’ont pas permis de rapprocher les positions, révèle un diplomate occidental.
La tentative algérienne d’obtenir des consultations à huis clos a été perçue comme une manœuvre dilatoire par la majorité des membres du Conseil.
Le ralliement de plusieurs pays africains à la position américaine a surpris les observateurs, témoignant d’une évolution significative des équilibres régionaux.
La question des droits de l’homme, utilisée comme levier par Alger, s’est retournée contre ses initiateurs face aux préoccupations croissantes sur la situation dans les camps de Tindouf.
L’échec de la stratégie algérienne révèle son isolement croissant sur ce dossier, analyse un ancien diplomate onusien.
Le rejet des amendements confirme la nouvelle dynamique internationale favorable à la position marocaine, souligne un expert du dossier.
Les consultations informelles ont révélé des divergences importantes au sein du groupe africain, traditionnellement plus unifié sur ce dossier.
La proposition de partition du territoire, évoquée par Staffan de Mistura, n’a trouvé aucun écho favorable auprès des parties.
Cette séquence diplomatique renforce la perspective d’une solution basée sur l’initiative d’autonomie marocaine, conclut une source proche des négociations.
RÉACTIONS ET IMPLICATIONS
« Cette séquence révèle une nouvelle configuration diplomatique », confie un ambassadeur occidental sous couvert d’anonymat. « La tentative de dernière minute d’Alger n’a fait que confirmer son isolement croissant. »
Un expert du dossier souligne que « le rejet des amendements n’est pas qu’une victoire procédurale, c’est la confirmation d’une nouvelle approche du Conseil sur ce dossier. »
(Source : Informations exclusives recueillies auprès de sources diplomatiques à New York)