ANALYSE
Par Abdelhakim Yamani
L’attaque terroriste perpétrée le samedi 9 novembre par la milice du Polisario contre des civils célébrant pacifiquement le 49ème anniversaire de la Marche Verte à Al Mahbes marque un nouveau palier dans la dérive de l’État algérien vers le terrorisme d’État. En commanditant délibérément des attaques contre des populations civiles, l’Algérie s’inscrit désormais dans la catégorie des États voyous au regard du droit international.
Cette attaque n’est pas un acte isolé mais le fruit d’une planification méticuleuse des services de renseignement extérieur algériens. Selon des sources bien informées, ces opérations terroristes sont directement planifiées depuis Raboni, sous la supervision d’un officier supérieur des services algériens, le colonel A. .
Cette implication directe des services algériens dans la planification d’actes terroristes contre des civils constitue une violation flagrante du droit international.
Le choix d’Al Mahbes comme cible n’est pas fortuit. Située à environ 40 kilomètres de la frontière maroco-algérienne et à seulement 29 kilomètres du mur de défense marocain (BERM), cette bourgade offrait une cible civile particulièrement vulnérable. Le timing de l’attaque, visant une célébration pacifique du 49ème anniversaire de la Marche Verte, révèle une volonté délibérée de faire un maximum de victimes civiles et de créer un impact psychologique majeur.
Cette stratégie de terreur s’inscrit dans une continuité macabre. En octobre 2023, une attaque similaire à Es-Semara avait déjà fait un mort et trois blessés, dont deux graves, parmi la population civile. Le schéma opérationnel est identique : ciblage de rassemblements civils, utilisation d’armes lourdes, timing calculé pour maximiser l’impact.
La riposte des Forces Armées Royales par drone, neutralisant les assaillants, démontre la capacité du Maroc à protéger sa population civile. Parmi les terroristes neutralisés figurerait notamment Abdelaziz Ould Bariya, un haut dirigeant du groupe terroriste du Polisario, bien que cette information reste à confirmer officiellement.
La résolution 2756 du Conseil de sécurité, adoptée le 31 octobre dernier, prend une signification particulière à la lumière de ces événements. En sommant l’Algérie et le Polisario d’éviter les actes compromettant le processus politique, elle avait déjà identifié les risques d’escalade terroriste. Cette attaque démontre le mépris total d’Alger pour les résolutions internationales.
L’implication directe des services de renseignement algériens dans la planification d’attaques terroristes contre des civils place désormais l’Algérie dans une position intenable au regard du droit international. La convention internationale pour la répression du financement du terrorisme, dont l’Algérie est signataire, qualifie explicitement de terrorisme tout acte visant à tuer ou blesser grièvement des civils dans le but d’intimider une population.
Cette dérive vers le terrorisme d’État intervient alors même que l’Algérie tente de se présenter comme un acteur responsable sur la scène internationale, notamment en sollicitant récemment la protection de l’OTAN pour ses installations stratégiques. La contradiction entre ces deux postures – État terroriste d’un côté, partenaire international de l’autre – devient intenable.
La communauté internationale ne peut plus ignorer cette réalité : l’Algérie, à travers ses services de renseignement et son proxy le Polisario, s’est engagée dans une campagne délibérée de terrorisme contre les populations civiles. Cette stratégie, coordonnée depuis Raboni, constitue une violation majeure du droit international humanitaire et des conventions contre le terrorisme.
Face à cette dérive, la réponse de la communauté internationale devrait être sans ambiguïté : l’Algérie doit être tenue responsable de ces actes de terrorisme d’État. Les mécanismes internationaux de lutte contre le terrorisme doivent être activés, et des sanctions appropriées envisagées contre un État qui utilise délibérément la terreur comme instrument de sa politique régionale.
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